, nĂ©e le 9 octobre 1942 Ă Oslo, incarne l’esprit audacieux et l’Ă©lan crĂ©atif de plusieurs gĂ©nĂ©rations d’artistes. Actrice, rĂ©alisatrice, scripte et mannequin, son parcours dans le monde du cinĂ©ma est une source d’inspiration. Elle a su briser les conventions et se faire un nom dans l’industrie cinĂ©matographique, tant en Norvège qu’en Italie. Ses dĂ©buts au cinĂ©ma ont Ă©tĂ© marquĂ©s par des choix audacieux, lui permettant d’acquĂ©rir une renommĂ©e internationale.
Elle fait ses premiers pas sur grand Ă©cran dans le film Line en 1961, rĂ©alisĂ© par Nils-Reinhardt Christensen. Ce rĂ´le explosif la propulse sous les feux de la rampe, car elle devient la première actrice norvĂ©gienne Ă dĂ©voiler son corps de manière aussi audacieuse. Cette prestation audacieuse lui permet de s’imposer dans un milieu souvent dominĂ© par des normes restrictives. Très vite, Margarete se fait remarquer pour sa dĂ©termination et son talent exceptionnel, ouvrant la voie Ă de nouvelles opportunitĂ©s dans sa carrière.
Au fil des annĂ©es, Margarete Robsahm passe de la Norvège Ă l’Italie, oĂą elle collaborera avec des rĂ©alisateurs renommĂ©s. Son union avec Ugo Tognazzi, acteur italien cĂ©lèbre qu’elle rencontre sur le tournage de Le Souteneur, lui offre une nouvelle perspective sur le monde du cinĂ©ma. Ensemble, ils ont partagĂ© une vie professionnelle et personnelle enrichissante, dont est nĂ© un fils, Thomas Robsahm, qui poursuivra Ă©galement une carrière dans le cinĂ©ma en tant que rĂ©alisateur et producteur.
Une carrière en constante évolution
Margarete se lance dans une sĂ©rie de projets qui diversifient son rĂ©pertoire d’actrice. Elle apparaĂ®t dans des films tels que Jeunes Gens au soleil (1962) et le film d’horreur Ă succès Danse macabre (1964) d’Antonio Margheriti. Ce dernier, dans lequel elle interprète un rĂ´le mĂ©morable, la positionne comme une muse de l’horreur italienne. Cette pĂ©riode marque un tournant important dans sa carrière, car elle traverse des thèmes variĂ©s allant de la comĂ©die au thriller.
Les annĂ©es 1970 la voient revenir temporairement en Norvège, pĂ©riode durant laquelle elle collabore avec des metteurs en scène innovants. Bien qu’elle ait rĂ©alisĂ© son unique long mĂ©trage, Begynnelsen pĂĄ en historie en 1988, son influence perdure malgrĂ© une carrière d’artiste Ă la fois modeste et riche. Ce film semi-biographique Ă©voque l’enfance d’une jeune fille dans les annĂ©es 1940 et tĂ©moigne de sa sensibilitĂ© artistique tout en reflĂ©tant les valeurs de son Ă©poque.
En 2008, l’attention des mĂ©dias se tourne vers Margarete lorsqu’elle rĂ©vèle avoir reçu des subventions gouvernementales culturelles de la part de l’État norvĂ©gien s’Ă©levant Ă 2,3 millions de couronnes norvĂ©giennes sur une pĂ©riode de seize ans, sans avoir produit de nouvelles Ĺ“uvres. Cette situation soulève des questions sur le système de subvention et lui accorde une visibilitĂ© inattendue. MalgrĂ© cela, elle reste respectĂ©e pour sa contribution au monde du cinĂ©ma et son engagement envers l’art.
Margarete Robsahm aujourd’hui
Tout au long de sa carrière, Margarete a su collaborer avec plusieurs figures de proue du cinĂ©ma. En plus de ses projets avec Ugo Tognazzi, elle a travaillĂ© avec des rĂ©alisateurs emblĂ©matiques tels que Sergio Corbucci et Camillo Mastrocinque. Chacune de ces collaborations a permis Ă Margarete d’explorer une diversitĂ© de rĂ´les et de styles cinĂ©matographiques, tout en renforçant sa prĂ©sence sur le grand Ă©cran.
Les jeunes gĂ©nĂ©rations trouvent en elle une inspiration et un modèle de rĂ©silience. Son parcours dĂ©montre l’importance d’ĂŞtre authentique et de croire en ses rĂŞves. Elle encouragera sans doute d’autres femmes Ă ne pas se laisser intimider par les normes Ă©tablies et Ă embrasser leur individualitĂ©. Il en rĂ©sulte une vision artistique audacieuse et profondĂ©ment inspirante que peu de femmes ont su incarner.
En terme d’hĂ©ritage, Margarete Robsahm est une figure emblĂ©matique du cinĂ©ma norvĂ©gien et de l’cinĂ©ma d’horreur italien. Sa contribution dĂ©passe les frontières culturelles et reste un sujet d’Ă©tude pour les passionnĂ©s du cinĂ©ma. Pour plus d’informations sur son parcours fascinant, on peut consulter CinĂ©Dweller ou WikiMonde.